> Voir le dossier de presse « Le temps des bonheurs »
> Voir le livret de l’album « Le temps des bonheurs »
« En hébreu sons prénom évoque la rosée du matin : TALILA en a la fragilité délicate, d’une sophistication si discrète qu’elle n’en semble que plus naturelle. C’est elle qu’il faut suivre pour découvrir le répertoire populaire des chansons composées à New-York du côté de Brooklyn dans les années vingt et trente par une première génération d’immigrés juifs »
Gilles MATHIVET – LES AFFICHES, 28/02/2014
« En 2012, elle a fait paraître un très bel Album, Le Temps des bonheurs, dont le titre est emprunté à une chanson écrite pour elle par Jean Rouaud. […] Talila raconte aussi bien qu’elle chante. » Chanter seulement ne me suffit pas. Et ce que je raconte de mieux, c’est ma vie, je n’ai aucune imagination ! «
Jean-Yves DANA – LA CROIX, 23-24/03/2013
« Talila a ce talent d’être une sorte de fée, un être un peu irréel qui vous emporte sur les ailes de la poésie en dépit des textes poignants qu’elle chante souvent. […] Ce qui me touche aussi, et qui ajoute à l’émotion que procure son chant, ce sont cette culture et cette langue en voie de disparition qu’elle honore. J’aime aussi sa voix parlée, quand elle dit ses propres textes – qui sont si beaux – ou dit le yiddish que je ne comprends pas. »
Gisèle CASADEUSUS, propos recueillis par Renaud Machart – LE MONDE
« Talila, dont la fine silhouette dégage une énergie immense, a eu la très bonne idée d’envoyer balader tous les clichés liés à cette musique. «Je ne suis ni une chanteuse folklorique, ni une chanteuse communautaire», affirme-t-elle. C’est là toute la force de son disque. Il évoque douleur et tristesse, certes, mais il pétille aussi de gaieté et d’humour. Il mêle les genres les plus variés, du swing des comédies musicales américaines à la complainte déchirante des rues en passant par le blues et le jazz manouche »
Alexandra SCHWARTZBROD – LIBERATION
“Il faut dire les choses comme elles sont : un beau disque, c’est un disque qu’on écoute, qu’on réécoute, qu’on transfère dans un baladeur numérique, que l’on recommande ou qu’on offre à des amis »
Renaud MACHART – LE MONDE, 07/05/2010
“Talila fait chanter le yiddish comme on ne l’entend nulle part ailleurs. Talila. Crooneuse (crooneuse, oui, pas crâneuse). Mutine. Ironique. Sensuelle. Savante. Chatte. Française.
Revisiter une culture est risqué. On tombe facilement dans le folklore (le passé comme caricature), la muséologie (l’exaltation figée de l’autrefois). Le Yiddishland de Talila porte un blouson Perfecto planqué sous la vieille vareuse made in shtettl, les textes autobiographiques de Talila – d’une simplicité admirable – font ressortir l’ambiguïté juive contemporaine. Les personnages des chansons brouillent les pistes. Ne pas oublier combien la chanson yiddish, l’humour yiddish, le théâtre yiddish ont contaminé la comédie musicale, le cabaret, la chanson américaine.
Je me permets un jugement sur les derniers enregistrements de Talila avec le piano, les percussions, les instruments à vent, les arrangements de Teddy Lasry. J’écoute. Talila. Voix ample, posée, une personne renouvelée, apaisée. J’écoute ce disque en boucle et je me retrouve sur une île. Yiddishe mamè. Belz. Ma mère est jeune et jolie. Mes oncles parlent haut et fort, ils gagnent de l’argent. Mon père fait le coup de poing contre ses fantômes. Leur souvenir à tous est bénédiction. J’ai un rendez–vous amoureux sur le quai d’une gare.
J’aime.”Philippe GUMPLOWICZ
Musicologue à L’Arche
Chroniqueur à l’Université française
“Avec Talila Gutwilig pour “Yadja” qui raconte la vie d’une rescapée de la Shoah arrivant à Tel–Aviv après la guerre, et qui remporte actuellement un grand succès à Paris. Il s’agit d’une pièce autobiographique écrite par l’actrice israélienne Blanca Metzner, qui l’avait montée et jouée seule à travers tout le pays, jusqu’à sa mort en 1986. La version actuelle de la pièce est jouée par la célèbre chanteuse yiddish qui y interprète huit personnages différents.”
Antoine PERRAUD – FRANCE-CULTURE
”Promenant avec une aisance toujours aussi surprenante ses auditeurs à travers les méandres à la fois du monde yiddish d’autrefois – il faut l’entendre donner une nouvelle vie à un air aussi classique que ” A yiddishe Mame ” – et de la création musicale qui contribuent efficacement aujourd’hui à garder vivante une langue dont on craignait l’extinction. ”
Francine SZAPIRO – L’ARCHE
”La chanteuse Talila est notre invitée ce soir. Pour des générations d’émigrants le yiddish a été la langue interdite, réservée à l’intimité familiale, et dont il fallait s’éloigner. Elle devient aussi la langue des morts, celle que l’on n’osait plus utiliser par respect. L’écrivain Isaac Bashevis Singer, et les chanteurs et musiciens klezmer, s’obstinaient à nous faire entendre l’incroyable musicalité d’une langue dont on peut dire, aujourd’hui qu’elle réapparaît, qu’elle a vraiment la vie chevillée à l’âme. Grâce soit donc rendue aux chanteurs et aux musiciens qui ont réussi à sortir ces rythmes et ces airs de leur ghetto-nostalgie, pour les unir comme cela avait toujours été fait au cours des siècles, aux rythmes et aux airs des pays où ils s’en allaient flâner.”
Kathleen EVIN – FRANCE-INTER
“Le chant solennel de Talila (…) court sur des enchevêtrements musicaux insensés; jazz de cabaret, complaintes hassidiques, berceuses archaïques. La gravité à peine installée, la (auto)dérision est déjà là.”
Bouziane DAOUDI – LIBERATION
“ Les mélodies d’Europe de l’Est réinventées par Talila avec se voix suave et ses gestes lents qui font passer tant de nostalgie. ”
Sir ALI – RADIO NOVA
“A ceux qui pronostiquent régulièrement l’extinction du yiddish, la langue des juifs d’Europe centrale d’avant la Shoah, Talila apporte depuis des années un démenti cinglant mais amusé.”
Yves JAEGLE – LE PARISIEN
“Vive ce yiddish qui chante pour tous, même pour les non–juifs. »
J–F BOUTHORS – LA CROIX
“La belle Talila au corps de danseuse est une chanteuse à la voix sensuelle dont le disque Papirossn est un classique. ”
Renaud MACHART – LE MONDE